Mardi 22 avril, Audrey Lornage, orthopédagogue, est intervenue sur le thème de l’utilisation de l’orthopédagogie pour la préparation des examens. Audrey est orthopédagogue, formée au Québec, et intervient depuis une douzaine d’années dans son cabinet à Saint Genis L'Argentière (69).
Près de 90 orthopédagogues, installées ou encore en formation, sont venues l’écouter sur ce thème qui fait partie de leurs domaines d’intervention.
L’intervention a prouvé la diversité des situations qui peuvent conduire à recourir à l’orthopédagogie en vue de passer un examen ou un concours : préparation du Diplôme National du Brevet et du Baccalauréat, bien sûr, mais aussi préparation d’un Brevet Professionnel, ou d’un concours très spécifique préparé par un élève adulte. L’orthopédagogue n’a pas besoin d’être un expert dans les matières étudiées par son élève pour l’aider !
Audrey nous a montré l’importance de cerner la situation de l’élève, son besoin, et son objectif. Il peut s’agir d’un problème d’organisation des révisions, de gestion des émotions, de compréhension des consignes et des énoncés,... et les élèves peuvent avoir des troubles dys-, des lacunes, un stress envahissant,…
La tentation est grande pour l’orthopédagogue de traiter toutes les difficultés qu’il décèle chez son élève, mais ici il convient de se concentrer sur un objectif : aller à l’essentiel afin qu’il réussisse son examen. Cela passe par trois piliers : l’organisation du travail et des révisions, le ciblage des compétences qui vont le plus l’aider à réussir, et le soutien émotionnel. Selon l’élève, un pilier aura plus besoin d’être étayé qu’un autre.
Si elle identifie des troubles des apprentissages ou d’autres difficultés qui gênent l’apprentissage, Audrey veille à ne pas perdre de vue l’objectif de réussite de l’examen.
Audrey a évoqué différents outils ou approches qu’elle utilise pour la préparation des examens : pédagogie explicite, matrice d’accompagnement procédural, le jeu Zenda, carte question/réponse et boîte de Leitner,… Avec un adulte, il est envisageable de donner plus d’explications théoriques sur le fonctionnement du cerveau par exemple, et de donner plus d’autonomie.
Article rédigé par Anne-Paule Duboulet, membre de la commission communication de l'UOF